La première émotion à laisser passer est la peur.
En effet, tu remarqueras que le sujet est tabou et que tu manques cruellement d’informations à ce propos. Que beaucoup de propositions circulent sur le sujet et qu’elles sont toutes différentes. Tu peux aussi observer que via les écrans au travers des films ou des réseaux, tu entendras parler de fantômes, de revenants, d’entités. D’ailleurs, c’est rarement joyeux et détendant ! C’est peut-être pour cela que tu a appris à avoir peur. Tous ces êtres sont souvent placés dans la catégorie des méchants contrôlants ou envahisseurs.
Prenons un exemple concret.
Le jour où j’ai rencontré un enfant tout à fait normal qui n’était pas libre car, un ami invisible l’empêcher d’agir comme il l’entendait. Tu remarques que je n’ai pas écrit, un ami imaginaire, car la description et l’attitude que cet enfant avait, m’empêcher de penser que cette histoire était un mensonge ou une attitude pour attirer l’attention vers soi.
Le sentiment qui existait autour des discours reçu par les parents étaient d’être démunis. Ils avaient semble-t-il tout essayé. En premier lieu, accueillir le discours de leur enfant et le soutenir pour qu’il reprenne son pouvoir face à rien, face à l’invisible. Puis, osez en parler et chercher des contacts ou des histoires similaires pour contourner cela et retrouver un équilibre familial. Ils ont ainsi essayé de se fâcher et de punir l’enfant, en vain. Puis le faire suivre pour vérifier l’état de santé mentale. Puis ils ont repris la première attitude qui paraissait celle qui générait le moins de stress. C’est-à-dire, ne plus en parler, ne plus solliciter personne. Cacher au maximum cette histoire, et créer ensemble, une bulle de protection pour que cet enfant puisse évoluer le plus « normalement » possible. Seulement cacher, rendre secret, ne pas divulguer, ne pas reconnaître prend énormément d’énergie. C’est épuisant et cela demande d’être constamment en éveil à propos du sujet.
C’est à ce moment là que nous nous sommes rencontré.
En tant que coach de vie et énergéticienne au Mans, parfois, ce sont mes coordonnées qui sont partagées lorsque le sujet est différent, particulier ou hors de la norme. J’ai le souvenir d’avoir reçu cet enfant qui ne pouvait pas vivre librement, car cet ami le commandait et l’empêchait littéralement d’agir.
Ce qui m’ennuyait dans le discours ce n’était l’invisible ou l’entité, c’est l’idée qu’on puisse appeler « ami » ce truc qui empêche, contrôle et perturbe la vie d’une famille ! Et c’est autour de cela que nous avons communiqué. C’est à partir de cette prise de conscience que nous avons commencé la séance. En collaboration avec les parents, cet enfant a entendu les différentes manières de vivre l’amitié. Il a entendu parlé :
* D’être accueilli pour ce qu’il est.
* D’avoir un soutien réconfortant.
* D’avoir quelqu’un avec qui il peut tout partager librement sans jugement
* D’avoir des disputes et d’apprendre à se réconcilier et à savoir pardonner
* D’être attentif l’un à l’autre et ne pas être au service de l’autre
* Et c’est lorsqu’il a entendu « savoir dire non«
C’est cette information qui lui manquait véritablement. Il n’avait pas saisi que dire non, c’est facile et que cela peut-être dit sans forcément générer des conflits, des séparations, des disputes.
L’outil pratique de Sophie.
Je remercie cet enfant courageux d’être venu me rencontrer. Il est une clé pour tous. Savoir dire non !
Parfois, certains pensent que dire non, c’est un problème, ou que cela génère des conflits. Dire non est rarement avec l’intention de nuire, de blesser, créer du tort à l’autre ou de mentir. Certaines personnes traduisent le non comme un refus catégorique ou une mise à l’écart.
C’est intéressant d’explorer avec cet enfant que non, c’est aussi un cadeau ! C’est ce qui permet de se renforcer et de se positionner en leader. De faire de soi sa priorité et permettre que les événements s’orientent en ta faveur. Le non est aussi une ouverture à la liberté et l’apaisement.
C’est en disant non à chaque fois que cet « être, cette chose, cette énergie » est apparu que tous s’est dissipé. Tout est rentré dans l’ordre.
Alors permets-toi parfois, quand cela est contributif pour ta vie de dire simplement non. Sans colère, sans frustration, ni nostalgie, culpabilité, honte ou regret. Juste non.
0 commentaires